Le Secret des Dieux (titre provisoire)

Bonsoir à tous !

Je ne sais si vous passez encore sur le forum, mais j'aimerais connaître votre avis sur un petit texte que j'ai écrit. Je me suis fortement inspirée de mon délire "L'odyssée fantastique des anti-héros", mais mon projet, si j'ai la chance d'avoir plus de temps et plus d'inspiration, risque d'être un peu plus dramatique, sans pour autant oublier l'humour. Les personnages que vous allez connaître sont le résultat d'une fusion entre les personnages des Exilés anonymes et les Quatre, mais ils porteront des noms différents qui, j'espère, vous allez apprécier. Sur ce, bonne lecture

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Ce que vous lisez présentement est le fruit de pensées tumultueuses surgies au cours de la nuit suivant notre victoire contre les Cultistes. Je dois avouer que je n'arrive pas à dormir en ce moment. Serait-ce en raison de cette fébrilité qui fait vibrer mon coeur d'espérance ou de cette douleur qui ronge ma chair jusqu'à la moelle ? Quoiqu'il en soit, il serait peut-être le moment que j'espérais pour vous raconter ce qui m'est arrivée durant ces derniers mois. Quelle dommage que je n'aie pas la plume de Gareth...

Ah, mon cher Gareth, mon cher petit frère... Pendant longtemps, j'ai cru t'avoir abandonné, mais tu as patiemment attendu mon retour. Alors que j'étais condamnée à exploiter les mines du Nord, tes dons se sont révélés à l'un des magiciens les plus puissants du royaume. Sous sa protection, tu as étudié la magie, mais également la musique et la poésie, deux éléments sans lesquels tu ne pouvais vivre. Tu étais devenu mage, certes, mais on t'appelait Gareth l'Artiste, car tes discussions plaisaient à la cour, des plus grands seigneurs au plus simples des paysans. Or, qui aurait cru que tu voulais toujours me revoir, moi, ancienne criminelle ?

Alors que je pensais retrouver la paix intérieure suite à ces retrouvailles, une jeune femme se présenta dans ton bureau d'études. Elle se nomma Sorcha, prêtresse d'Auroc, Dieu de la Connaissance, et souhaitait à tout prix obtenir une audience avec toi, prétextant que l'avenir de notre royaume dépendait de toi. Elle prétendait avoir découvert le Secret, celui menant à la divinité. Cependant, elle avait peur pour sa vie et implorait ta protection afin que personne ne puisse avoir accès à ses connaissances. Il y avait par contre un hic : selon les principes d'Auroc, toute connaissance devait être à la disposition de tous. En priver l'accès est un crime pouvant conduire à l'exclusion de cet ordre, mais la blondinette était consciente de ce risque. Elle ne pouvait détruire le livre original, mais en le volant, elle pouvait empêcher la retranscription.

Une fois en possession de ce livre au Temple de la Connaissance, nous sommes aussitôt embusqués par des Chevaliers de Fergus, Dieu de la Justice, qui étaient informés du comportement douteux de Sorcha par ses collègues. Nous nous sommes résolus à défendre nos vies lorsque surgit un Chevalier de Morann, Déesse du Chaos. Ce dernier, semant la zizanie et tuant avec facilité nos adversaires, nous pria de le suivre. Malheureusement, dans notre fuite, Sorcha s'aperçut qu'elle n'avait plus le livre en sa possession. Le Chevalier, du nom de Kendrick, se résigna à nous dire la vérité : il était fort possible qu'un des Chevalier de Fergus, ou plutôt un espion, avait le livre en sa possession et avait l'ordre de le rapporter à Rhona, duchesse de la Vallée. Voilà une information qui surprit à la fois mon frère et moi. Rhona n'était-elle pas aimée de tout le royaume, y comprit ces hommes qui souhaitèrent mettre fin à son veuvage ? Sorcha craignait plutôt que cet amour allait la rendre sans pitié une fois qu'elle aura découvert le Secret des Dieux. Pourquoi ne l'avais-je pas écouté au lieu de m'entêter ?

Quoiqu'il en soit, notre fuite nous mena vers un village, dirigé par Kendrick, qui s'avéra être le refuge des adeptes de Morann... et le nôtre contre la croisade des Cultistes de Rhona, nouvellement Déesse de la Gloire. Je me nomme Nolwen et, si je suis toujours vivante, je tâcherais de raconter davantage notre histoire, afin que notre combat ne puisse se terminer en vain.